LE BLOG SOLEDIS

11 Juin 2008
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Le E-commerce : croissance pour l’activité traditionnelle des PME ?

Les PME peuvent-elles encore faire l’économie d’une incursion active dans le secteur du E-commerce ?

Les modèles économiques nouveaux s’additionneront-ils à ceux de l’activité traditionnelle ou seront-ils concurrents ?
Quelques réflexions pour aider à y voir clair :

90 % des sites créés par les activités existantes génèrent des activités additionnelles.
Pour une entreprise qui s’y engage, en moyenne, au bout d’un an, l’activité en ligne représente l’équivalent d’un 6ème jour d’activité par semaine.
Mieux, certains font le chemin inverse et créent des magasins physiques après que leurs activités e-commerce aient déjà prospéré. Dans ce cas, la motivation est d’abord de trouver un support de confiance et de donner une vie un peu concrète au commerce tout en gagnant en notoriété et en image.
Aujourd’hui, d’après une étude Médiamétrie, 85% des acheteurs considèrent normal qu’une enseigne ait aussi un site internet et considère indispensable qu’elle puisse les livrer.

Le commerce en ligne, un second métier ?e-commerce
Les spécialistes s’accordent ainsi à dire que les activités commerçantes traditionnelles ou en ligne ne relèvent pas du même métier. Effectivement, lorsque chez les uns c’est la loi de Pareto et ses 80/20 qui nourrit bon nombre d’approches, chez les autres on aborde la question du choix à proposer en fonction du profil de l’internaute individuel au moment où il se présente. Au moins une autre chose diffère également fondamentalement : la gestion du stock et donc la vie du produit.
Bref, s’il n’est pas possible de remettre en question la nécessité d’évoluer vers ces organisations de commercialisation en ligne, alors il ne reste plus qu’à apprendre ce second métier. Et si les grandes enseignes (Carrefour, Auchan, Casino, …) ont quelques à s’y mettre vraiment, c’est qu’elles ont du mal à se sortir de leur modèle organisationnel, tellement complexe et lourd. N’est-ce pas là une occasion pour des structures plus légères ? Bien sûr quelques Purs Players comme Rue du Commerce ou Pixmania ont commencé à prendre quelques parts de ces nouveaux marchés, mais l’aventure commence à peine …
Une autre question nous est souvent posée. Elle concerne la crainte des distributeurs que le site Internet vienne concurrencer l’activité des magasins lorsqu’ils sont indépendants ou franchisés.

Première réponse à apporter : très souvent l’achat Internet constitue un panier moyen très souvent bien supérieur à l’achat en magasin. S’il ne s’agit que de partager un plus, c’est déjà plus facile. Ensuite, 99 fois sur 100 l’acheteur Internet ne serait de toute façon pas venu spontanément dans le magasin, qui n’a pas la même capacité d’attractivité. Egalement, Internet peut être vu comme un formidable outil de fidélisation de son réseau. Surtout lorsqu’on imagine faire enlever le produit dans le magasin le plus proche de l’internaute et qu’en le ramenant de la sorte on multiplie les chances de compléments d’achats ou de découverte du magasin physique. Enfin, il peut-être imaginé des couplages entre le système Internet et la caisse enregistreuse pour que toute l’information stockée dans les bases de données du site puisse redescendre au niveau du marchand et ainsi lui éviter d’avoir à refaire toute l’enquête nécessaire pour connaître son client et ses attentes. Soledis y travaille en ce moment …